L'eau
L’océan est notre futur, le protéger, c’est sauver l’humanité. Armés d’une planche de surf ou d’un smartphone, à bord de voiliers low-tech ou de navires à hydrogène futuristes, ils sont des millions, connus ou inconnus, à sauver requins et baleines, dauphins ou hippocampes, à cultiver le corail ou les algues…
Un livre qui parle des solutions pour protéger, sauver, aimer l’océan. Avec des outils numériques pour les enseignants et les élèves qui peuvent sauver les océans via le digital. Incontournable !
Ce n’est pas un peu moyen tout ça ?
Actuellement, on parle d’Eau Destinée à la Consommation Humaine : EDCH. L’eau est le seul élément qu’on retrouve sous trois formes dans la nature : liquide, solide et gazeux.
Depuis que l’eau est devenue courante elle a perdu son caractère sacré. L’eau est précieuse. Il faut que tu prennes soin d’elle et que tu l’économises.
Vaut- il mieux boire de l’eau du robinet ou de l’eau en bouteille ? Tu as vu dans un précèdent article d’où vient de l’eau du robinet et ensuite sa transformation pour la purifier. Tu peux te faire une idée.
Concernant l’eau en bouteille, elle est très bien contrôlée. Par contre pour qu’elle conserve ses qualités il faut la trouver dans une bouteille en verre.Boire dans du verre est plus sain.
Les bouteilles en PET ( polyéthilène téréphtalate) sont plus faciles à recycler, mais, trop nombreuses, il y en une sur deux seulement de recyclées. L’emballage est un déchet et il faut limiter son impact sur la nature.
par Dominique Cronier.
Le Samy bras ouverts
La côte de Saint Brévin
Le vent sur ma peau
Camille
Le soleil tape
La mer et les coquillages
Le sable si doux
Margot
Le sable sur ma peau
Un château de coquillages
Le soleil m’éblouit
Milà
Vagues étincelantes
Coquillages sur le sable très fin
Le Soleil caresse ma peau
Nancy
Le sammy au loin.
Sous mes pieds,
le sable mouillé
Le bruit des vagues
Edouard
Chant de la mer
Mélodie des coquillages
Vent dans mes cheveux
Ingrid
Le sable très doux
Les clapotis légers
Le verre poli
Pauline
La chaleur de l’air
Un bateau sur la mer claire
Les goélands blancs
Shéona
Petit Sammy au loin
Algues fraîches, odeur de la mer
Sable frais sous mes pieds
Swann
La côte de St Brévin
Les vagues claquent sur le sable
Le vent sur ma peau
Victor
Le sable mouillé
Les grains de sable grumeleux
Le sable si doux
Ewen
La douceur du sable
Vague qui claque sur la plage
Le Sammy au loin
Jules
Le vent sur ma peau
la vague claque sur la plage
le sable grumeleux
Marine
Arthur, Basile, Bruce, Camille, Cassandre, Edouard, Emma, Ethan, Ewen, Fadi, Ingrid, Jules, Léana, Liam, Louis, Louise, Maelys, Margot, Marine, Milà, Nancy, Orian, Pauline, Shéona, Solenn, Swann et Victor.
POUR 3 LITRES DE LIMONADE.
- 300 g de sucre de canne blond
- 3 citrons pelés et coupés en tranches, sans pépins
- 2,7 litres d’eau de source
- 15 corymbes de sureau sans les tiges (qui donnent de l’amertume à la boisson)
Important ! Prends bien garde à choisir la bonne fleur, car le sureau a un homologue qui n’est pas notre ami !
Il ne faut pas le confondre avec le sureau hièble dont les fruits et les fleurs sont toxiques. Pour le reconnaître c’est très simple, le sureau hièble est une plante herbacées qui n’excède pas 1.5 mètre et qui ne produit pas de bois. Le sureau s’apparente donc à un arbre, avec des branches et d’une hauteur plus importante. En cas de doute, demande à tes parents ou à une personne qui connaît les arbres !
Tu peux cueillir les fleurs en fin de journée, au mois de mai et juin, elles seront encore plus parfumées…
Avant de commencer, pense à secouer les corymbes de fleurs dehors ou dans ton jardin pour faire tomber les petits insectes qui pourraient s’y loger.
Dans un grand bocal, tu mets le sucre, les tranches de citron, l’eau et les fleurs de sureau. Tu mélanges et recouvres le bocal de compresses de gaze tissées ou d’un tissu très fin et tu le fixes avec un élastique. Tu peux laisser macérer 4 à 8 jours au soleil en remuant tous les jours et en rentrant le bocal chaque soir.
Avec la fermentation, les ingrédients vont remonter à la surface et des petites bulles vont se former.
Et un jour… les fleurs et le citron redescendent au milieu du bocal ! Cela signifie que la fermentation diminue. C’est le moment de mettre la limonade en bouteille ! Il faut alors filtrer le contenu du bocal et le mettre dans des bouteilles à vis. Tu peux placer les bouteilles dans un lieu frais et patienter un peu avant de consommer. Plus tu attendras, plus la fermentation sera importante.
Attention quand tu ouvriras les bouteilles, fais-le au dessus d’un évier car la fermentation peut être explosive.
Par Maryline et Emilie.
- 180 g. de salicornes fraîches
- 150 ml. de vinaigre de cidre, riz, champagne ou Xeres
- 150 ml. d’eau
- 1 cuillère à soupe de baies roses
- Une pincée de sucre.
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Faites cuire les salicornes 30 secondes dans de l’eau bouillante. Egouttez-les puis, plongez-les dans de l’eau froide afin d’arrêter la cuisson. Egouttez-les à nouveau, puis mélangez les salicornes avec les autres ingrédients. Mettez les salicornes au frais pendant 15 minutes. Egouttez, et servez immédiatement, ou bien gardez les salicornes au frais jusqu’à une semaine.
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On trouve toujours les mêmes recettes pour les salicornes quand on fait une recherche en ligne. La première : Au vinaigre. J’ai essayé cette méthode à plusieurs reprises, sans beaucoup de succès. Le vert émeraude des tiges tourne au vert crapaud, le côté croquant disparaît et le goût ressemble aux cornichons quelconques. (Autrement dit : A quoi bon ?) Ensuite, il y a la façon « comme les autres légumes ». Un petit bain d’eau bouillante pour les blanchir suivi d’un sauté rapide dans du beurre ou de l’huile d’olive. J’essaie toujours d’apprécier cette méthode, mais à vrai dire, après quelques bouchées de salicornes sautées, j’en ai eu assez. Le goût est intense, et intensément salée. (Et tous les sels minéraux dans les salicornes peuvent avoir un effet…pas forcément bien…sur la digestion.) Enfin, le côté exotique et éphémère d’un légume qui n’est bon à cueillir que quelques semaines de l’année est complètement perdu quand on en mange un grand tas.
Personnellement, je préfère mes salicornes en agrément. Une fois cueilli, je les fais blancher dans de l’eau bouillante, puis je les garde au frigo. J’en mets dans mes recettes de salades et de légumes quand un peu de sel et de croquant peut les améliorer. Je les fais aussi au vinaigre, mais en « pickles » dans un bain qui est moitié vinaigre, moitié eau pour pas plus de 15 minutes. Cette méthode garde leur côté croquant, et la couleur vert émeraude se maintient pendant une heure. Après, elles deviennent verts-cornichons, mais elles restent plus savoureuses et plus appétissantes que les « vraies » recettes au vinaigre. L’autre avantage de cette recette, c’est qu’on peut utiliser le mélange vinaigre-baies roses avec n’importe quel légume cru ou cuit.
par Mary Margaret Chapell, My Cancale Kitchen
E ho mai
Ka ike mai luna mai e
O na mele e
E o mai E ho E ho mai
Grant us
Knowledge from above
All the wisdon
Of the songs
Grant, Bestow, Grant us these things
Viens ici
La lumière d’en haut est là
Les secrets de l’eau
Dans les chansons
Venez et laissez-nous venir
Accorde nous
La connaissance d’en haut;
Toute la sagesse des chansons
Donne, accorde nous ces choses
Il parait qu’au pays des mille et une nuits, il y eu une époque bénie où un sultan choisissait chaque jour le temps qu’il ferait, pour le plus grand contentement des habitants. Au réveil, par sa fenêtre grande ouverte, il demandait aux bons génies de l’air, du vent et de la pluie, d’exaucer ses quatre volontés. Souvent il voulait simplement un ciel brillant et une lumière solaire à l’heure de la promenade. Puis, il appelait pour un peu de vent et de pluie au début de la nuit. Alors, le vent caressant les herbes et les rivières se mêlait aux gouttes d’eau tombant doucement sur la terre. C’est ainsi que petits et grands s’endormaient dans un bercement. En ces temps fabuleux, le ciel était toujours bleu, les arbres portaient des fruits juteux, et l’air était rempli de l’odeur des fleurs.
Un beau matin, le sultan se sentit bien seul au milieu de tous ses beaux jardins. Il demanda à ses bons génies de l’aider à trouver l’amour pour toujours. Le jour même, une femme qui se baignait dans la fontaine du palais, lui sourit, et il fut certain qu’elle était la femme de sa vie. Ils se marièrent et vite, comme par magie, naquit une petite fille du nom de Prunelle. Tout à son désir de protéger cette enfant devenue plus précieuse que la prunelle de ses yeux, le sultan fit construire des murs tout autour d’eux. L’enfant grandit ainsi, sage comme un oiseau en cage, éduquée seule, privée d’amis et d’émotion, ne sachant ni rire ni pleurer. Le ciel au-dessus d’elle, devint immobile, fini les génies, l’air ou la pluie… beaucoup de gris. La terre craquela et se transforma en désert. Le sultan ne pouvait rien faire, plus d’oiseaux, ni de saisons, ni de fruits, ni de rivières. Ce fut le début de longues années de misère.
Quand elle devient jeune fille, Prunelle demanda la permission à son père, d’aller se promener au-delà des murs de pierre. Il lui refusa sans discussion. Alors, un matin alors que tout le monde dormait encore, elle creusa des marches dans la terre battue et arriva tout en haut, après beaucoup d’efforts. A ce moment là, tout se passa comme dans un rêve. Elle fut tellement touchée par l’immensité et la douleur de cette terre desséchée, qu’une larme coula jusqu’à ses pieds. Emue, elle s’agenouilla pour la contempler. Dans cette toute petite goutte d’eau, tel un miroir, se reflétait la beauté du ciel tout entier. D’autres larmes coulèrent sur les joues de Prunelle qui se sentit peu à peu libérée. Les nuages furent attendris par son cœur blessé, et leurs propres larmes vinrent inonder son visage. C’est ainsi, qu’apparurent les premières gouttes de pluie.
Cette eau contenue dans le ciel depuis si longtemps, put enfin nourrir la terre et apaiser les esprits. Depuis cet instant, la pluie fit jaillir les rivières, arrosa les graines contenant des arbres, remplit les fontaines et les puits. Le sultan transforma les murs en chemins et jardins suspendus et laissa sa fille voyager à son gré. Tous les génies de la nature revinrent au pays, enfin libres de faire la pluie et le beau temps. C’est ainsi que reprit le cycle de la vie.
Par Isabelle de Lisle.
Sataya a 7 ans.
Elle aime l’eau et l’eau aime Sataya.
Depuis toujours, elles ne font qu’Un.
Avant sa naissance, déjà, Sataya aimait l’eau.
– « Maman, raconte-moi encore quand j’étais dans ton ventre », demande Sataya
Et pour la sept mille sept cent soixante dix septième fois, sa maman lui raconte:
– « Quand tu étais dans mon ventre, quand j’allais dans l’eau, je te sentais pétiller de joie ».
Et dans le village on entend couler la cascade de leurs rires.
Dans le village de Sataya, tous les adultes prennent soin des enfants comme de leurs propres enfants.
En ce moment, Sataya vit dans la maison de Léa et Jean.
Jean est un homme rieur aux cheveux d’argent et aux yeux turquoise.
Un jour qu’ils marchaient ensemble sur la falaise, Jean a dit à Sataya.
– « Avant d’être Sataya, tu aimais déjà beaucoup l’eau. Dans une autre vie, tu vivais dans une splendide cité sous-marine.
– Alors je nageais toute la journée ?
– Oui. Et tu jouais aussi du piano. »
Le soir au soleil couchant, Sataya tapote à la surface des flots.
L’eau glisse entre ses doigts.
Les gouttes d’eau dansent dans les airs et jouent un morceau choisi de la symphonie aquatique.
Dans le village de Sataya, les habitants partagent beaucoup. Ils partagent leurs voitures et leurs outils. Ils partagent leurs jardins et leurs potagers. Ils partagent aussi les salles de bain
Dans le village, il y a des grandes baignoires naturelles alimentées par l’eau du ruisseau.
Sataya adore prendre des bains.
Dans sa baignoire, elle fait de la plongée sous marine.
D’un battement de cœur, elle peut rejoindre le milieu de l’océan
Un jour, Sataya était très, très, très triste.
Et comme elle était courageuse, elle décida de plonger au cœur de sa tristesse
Elle mit solennellement son masque de plongée et son tuba.
Elle prit de profondes inspirations puis égrena le compte à rebours.
10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1
0
Elle plonge pour un très grand voyage.
Elle entend le battement de son cœur
baboum
baboum
baboum
Bientôt elle est au milieu de l’océan. C’est la pleine lune.
Un dauphin ambassadeur vient à sa rencontre. Il bondit dans les airs.
– Comment tu t’appelles ? dit le dauphin
– Sataya, a répondu Sataya, et toi ?
– Bernard, Bernard le dauphin.
Sataya était toujours triste mais ça l’a fait rigoler intérieurement ce nom.
– Tu es triste ? a demandé Bernard le dauphin
Sataya a fait oui de la tête
– Alors viens avec moi !
Sataya s’accroche à la nageoire de Bernard le dauphin et se laisse glisser dans les profondeurs de l’océan.
Sataya se sent bien. Elle aime sentir sa main sur la peau de Bernard le dauphin, et bientôt tout devient noir comme une nuit sans étoile.
Sataya ferme les yeux.
Elle se laisse guider. Avec confiance
Le temps n’existe plus. Elle sent seulement l’eau glisser sur son visage et sur sa peau.
– Maintenant, ouvre les yeux, dit Bernard le dauphin
Sataya ouvre les yeux. Elle est au fond de l’océan.
Posé sur le sable,
Il y a le cristal de la mer
Qui scintille.
Une bande de dauphins qualifiés pour les opérations de profonde tristesse s’approche et accueille Sataya en dansant.
Ensemble ils forment des cerceaux et Sataya passe dedans.
1 fois, 2 fois, 3 fois…
100 fois, 1000 fois….
A la 7777ième fois, la tristesse de Sataya explose dans un éclat de rires et le corps de Sataya pétille à nouveau de joie.
– Maintenant, c’est l’heure de rentrer, annonce Bernard le dauphin
Sataya salue les dauphins et leur dit merci.
Puis Bernard le dauphin raccompagne Sataya à la surface
Elle sort la tête de l’eau.
Et brandit son masque et son tuba dans les airs.
Autour de la baignoire, ses amis Mara et Ulysse sont là.
Tout le monde rigole
– C’est l’heure d’aller à l’école !
Vite Sataya s’habille.
Les enfants partent en faisant des acrobaties.
Sur le cœur de Sataya, sautille un petit collier de cristal, que lui ont offert les gardiens de la mer. Devine de quelle forme il est …
Brise d’étang argent
Frisson léger du vent
Souffle sur l’eau du temps
Flottent feuilles de jade
Miroir au chant d’automne
Deux bateaux qui flottent sur l’eau
Nymphes légères
Virevolte bleu du ciel
Eclats de cristal
Vagues rebelles
Rochers lustrés et polis
Ourlés de dentelles
Nénuphars perles,
De rose tes joues s’enflamment
Etang douce caresse
Crissent les patins
Glace doux reflets d’arbres nus
Blanc frisson givré
Vaisseau d’automne
Vogue précieux chargement
Éphémère diamant
Plic ploc gouttes d’eau
Rayons d’argent scintillants
Au soleil levant
par Nelly Dona.